Vendredi 3 octobre 1997: vous aviez le choix entre un repas chez les beaux-parents, la 43ème rediffusion des adieux de Diana (pour les câblés, ceux de mère Thérèsa); ou alors le concert organisé à la salle de l'Union à Aulnoy lez Valenciennes.
C'était la deuxième
manifestation visant à créer un réseau d'intercommunalité.
Cette ionisation consisterait, en plus des concerts, à mettre en
place un réseau de salles de répétition, véritables bases de
travail pour le studio nomade.
Puisqu'il n'y a plus de pôle, plus d'Athènes du Nord pour
entraîner cet élan de création, il faut donc un cordon, un
anneau de Sature, pour que cela tourne.
Alors, après la salle de sport floquée à l'amiante et la boîte de nuit sortie de la fièvre du samedi soir, le concert eut lieu dans une salle de bal.
Il semble même avoir
entendu un piano à bretelle lors de la soirée: CARAMBA
E.R. est un groupe Lillois qui chante
Rimbaud "par les soirs bleus d'été" et
surtout se chante lui même. Osons ! C'est ce qu'ils ont fait.
Avec leur album Art. pesé non codé où les "enfants
fleurs" flirtent du bout des ailes avec "un
incendie bavard" et s'endorment à la "pleine
lune" en rêvant du "courage des indiens"....
Mais n'allez pas y voir une chanson douce que me chantait ma
maman. Celle là réveille, comme nounours endormait..
UZ JSME DOMA ne maniaient pas l'accordéon. Ils lui préfèrent visiblement le saxophone et l'attirail habituel. Mais n'en concluez pas que ces tchèques participent au train-train du rock underground. A l'instar de leur parents terribles The EX, Zappa, les Residents, UZ JSME DOMA (prononcez ouj'mé doma); dont la langue abrupte au premier abord est un pont entre folklore de la bohème et punk (avec un bonne dose d'humour et de surréalisme), ont offert aux oreilles curieuses une espèce de jazz-punk ou les riffs de guitare répondaient aux sonorités Coltraniennes d'un saxo qui n'oublie pas les Madness de sa jeunesse.
L'écume des jours en pleine nuit pour cette
première dans l'arrondissement.
Sorry for LAdy Di ....